Auteurs

Marcel Péju
Fils du résistant Elie Péju, directeur du journal Franc-Tireur après la guerre, Marcel est lui-même engagé dans la résistance, dans le réseau de son père, notamment après son passage dans la clandestinité comme réfractaire au STO. Il épouse Paulette Flachat (1919-1979), militante anticolonialiste. De la Libération à 1950, il travaille comme rédacteur au journal Lyon Libre, dirigé par André Ferrat et Victor Fay. Puis, il s'installe à Paris, où il est journaliste à Samedi-Soir et France-Dimanche. C'est après une interview de Jean-Paul Sartre que celui-ci lui propose d'entrer à la rédaction de la revue Les Temps Modernes, dont il devient, en 1953, le secrétaire général. A ce titre, il est, avec Jean Pouillon, le principal rédacteur des éditoriaux anonymes de la revue. Il se rapproche alors du mouvement nationaliste algérien, et notamment de l'Union démocratique du manifeste algérien et du mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques. Il obtient notamment le soutien de son père pour que l'imprimerie de Franc-Tireur tire le journal de ce mouvement, L'Algérie libre, lorsque celui-ci est censuré. Il devient alors proche de Jean Rous, lui aussi rédacteur des Temps Modernes, qui le convainc du rôle déterminant du FLN dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Péju adhère alors à la fédération de France du FLN : il est responsable du bureau de presse des avocats du mouvement, et rédige des articles dans le journal El Moudjahid.

Haya Djelloul
Ainsi, plusieurs documentaires sur l’histoire contemporaine de l’Algérie ont été réalisés par l’auteur et produits par la télévision algérienne.

Bellahsène Bali
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, il fut à la tête d’un réseau d’agences de la Banque Nationale d’Algérie de l’ouest du pays.

Rabah Zamoum

Mustapha Tounsi

Abdellah Righi

Mohamed Chérif Ould Hocine
En 1958, blessé au cours de la bataille de Douar Siouf, il est évacué vers le Maroc pour y être soigné.
En 1960, il est envoyé en Hongrie pour y effectuer un stage professionnel à l'issue duquel il rejoint Tunis, siège du GPRA, en mai 1961.
Aujourd'hui, Mohamed Chérif Ould El Hocine se consacre à l'écriture de témoignages sur la Guerre d'indépendance. Ses livres sont édités dans trois langues (français, arabe et tamazight).

Hamou Amirouche

Mabrouk Belhocine
Né à Chemini dans la wilaya de Bejaia en 1921, et licencié en doit de l’université d’Alger, il milita au sein du PPA de mars 1946 à juin 1949 en tant qu'avocat, il assure la défense de toutes les victimes de la répression.
Elu en mai 1953 conseiller municipal du second collège de Bejaia sur une liste UDMA en tant que progressiste, il n’avait cessé de dénoncer le système colonial, en particulier les conditions difficiles de la population musulmane. Fin décembre 1954, il adhère au FLN puis milita au sein de la Fédération de France jusqu’à 1957, avant de rejoindre Tunis en avril 1957. De juin 1958 à décembre 1959, il assume les fonctions de directeur du département devenu ministère de l'Armement et entre 1960 et 1961, il était désigné secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères. De novembre 1961 à mai 1962, il était chef de la mission du GPRA en Amérique latine. Député à l'Assemblée nationale constituante de 1962 -désigné par sa wilaya historique, la wilaya III-, il était réélu en 1964.

Kamel Bouguessa

Annie Rey-Goldzeiguer
Annie Rey-Goldzeiguer, née le 12 décembre 1925 à Tunis et morte le 17 avril 2019 à Massiac, est une historienne, spécialiste de l'Algérie coloniale. Elle a soutenu une thèse sur les initiatives du Second Empire en Algérie et l'évolution des sociétés traditionnelles sous la colonisation : Le Royaume arabe. La politique algérienne de Napoléon III (1861-1870) en 1974.
Elle a aussi publié un ouvrage, reconnu important par tous les spécialistes de la période : Aux origines de la guerre d'Algérie, 1940-1945. De Mers-el-Kébir aux massacres du Nord-Constantinois, en 2002.
